L’eau est essentielle à la vie. Une planète ne peut donc être habitable que si elle contient de l’eau. Détecter la présence d’eau dans l’espace constitue donc une avancée dans la recherche de vie « extraterrestre » sur d’autres planètes.
Alors peut-on trouver de l’eau dans l’espace ? Et sous quelle forme ?
Intéressons-nous d’abord aux planètes du système solaire
Mars
La planète Mars contient entre 1,5 et 3 % d’eau. Seule une petite quantité de vapeur d’eau est présente dans son atmosphère. De nombreuses études convergent pour considérer que Mars a disposé d’une grande quantité d’eau il y a trois milliards d’années.
Depuis, l’eau sous forme liquide a quasiment disparu, mais elle est présente en grande quantité sous forme de glace au niveau des pôles nord et sud.
Jupiter
Il y a de l’eau dans l’atmosphère de Jupiter sous forme gazeuse et elle y représente environ 0,25% des différents gaz.
En revanche, Ganymède et Europe, des satellites de Jupiter, abritent sous leur croûte glacée un immense océan. On trouve aussi de l’eau sous forme de glace sur Mercure, ce qui pourrait paraître surprenant vu sa proximité avec le soleil, mais cela s’explique par son inclinaison très faible qui met ses pôles à l’abri du soleil.
Vénus
Vénus est plus chaude que la Terre, car elle est plus proche du Soleil. L’eau qui était au départ aussi abondante que sur la Terre a disparu et il reste seulement d’infimes traces d’eau sous forme de vapeur dans l’atmosphère de la planète.
La Lune
La détection d’eau sur la Lune n’est pas nouvelle, mais les découvertes récentes de la NASA permettent désormais d’affirmer que cette eau n’est pas uniquement au fond de certains cratères lunaires sous forme de glace.
Elle pourrait être omniprésente à la surface de la Lune, en quantité modeste toutefois, puisque le sable du Sahara en contiendrait environ 100 fois plus. Cette eau proviendrait, comme pour la Terre, de la chute d’astéroïdes qui ont percuté la Lune il y a des milliards d’années.
Le Soleil
Et le Soleil ? Il possède plus d’eau que les océans de la terre entière. Mais la température de l’astre est si élevée (5000 degrés en surface) qu’elle détruit en quelques instants les liaisons chimiques entre l’oxygène et l’hydrogène qui créent l’eau.
Les astronomes ont étudié les taches solaires qui se déplacent à la surface du soleil. C’est ainsi qu’ils ont pu déterminer l’existence d’eau car, sur ces taches, l’eau est moins éphémère puisque sa température est «seulement» de 3000 degrés et les molécules mettent donc plus de temps à se dissocier.
Qu’en est-il des exoplanètes ?
Elles sont l’objet de toutes les attentions. Ainsi, en 2019, la NASA a annoncé que de la vapeur d’eau avait été détectée dans l’atmosphère de l’exoplanète K2-18 b, située à 110 années-lumière de la Terre.
Toutefois, même dans l’hypothèse où l’on parviendrait à détecter de l’eau liquide sur une exoplanète située dans une zone habitable, il faut rester prudent avant de parler de signe de vie comme le rappelle le professeur Hervé Cottin.
Et les comètes ?
Elles sont composées majoritairement de poussière et d’eau et c’est d’ailleurs en «bombardant » certaines planètes et leurs satellites comme la Terre ou la Lune que les comètes leur ont apporté de l’eau.
Conclusion
Il existe bel et bien des quantités astronomiques d’eau dans l’espace, rarement à l’état liquide en l’état actuel de nos connaissances. Nul doute que l’espace nous réserve encore de grandes découvertes et de belles surprises.
Ayant grandi en Normandie, en bord de mer, dans un climat doux et humide, l’eau ne me semblait pas un sujet crucial il y a quelques décennies. J’étais alors plus préoccupée par la pollution et d’autres sujets environnementaux: vivre en respectant la nature et en étant éco-responsable me semblait une évidence.
C’est en devenant maman que j’ai commencé à m’intéresser vraiment à l’eau, à sa qualité, à sa disponibilité, et je me suis alors documentée sérieusement.
De même, les nombreux scandales d’eau contaminée, notamment aux Etats-Unis, m’ont profondément indignée. J’ai alors pris conscience que si individuellement nous n’avons pas beaucoup de pouvoir, en revanche la diffusion d’informations conduit à une sensibilisation collective qui peut avoir des répercussions très positives pour l’environnement.
Il est vital de préserver la planète car nous n’en sommes pas propriétaires, nous ne faisons que passer et devons laisser une Terre aussi riche et belle que nous l’avons trouvée. Chacun de nous est concerné et peut agir à sa manière.
C’est pourquoi je souhaite partager avec vous mes recherches et les sujets qui me passionnent car « les petits ruisseaux font les grandes rivières » et plus nous serons nombreux à nous mobiliser et à œuvrer pour notre planète, plus celle-ci a de chances de rester la Planète Bleue.